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Ils parlent des Petits Mâles

Dr Kpote

Photo de docteur kapote

" J’ai eu la chance d’assister à l’avant-première des « Petits mâles » au cinéma Majestic à Bastille.

La salle était pleine, présage d’un bon moment de partage. Vu qu’en ce moment, je travaille beaucoup sur l’expression des masculinités et l’impact du virilisme sur les jeunes, autant dire que les témoignages des garçons choisis par Laurent Metterie m’intéressaient vivement. Le film débute sur un bon rythme avec beaucoup de spontanéité sur des sujets classiques mais toujours nécessaires à sonder, comme les rôles et normes de genre, les stéréotypes dans les vêtements, les attitudes ou les activités ménagères. 

La salle se laisse embarquer, rit de bon coeur, s’étonnant parfois de la répartie de ces jeunes. Et puis, petit à petit, l’exercice se complique un peu, surtout au moment d’aborder les sujets qui fâchent sur le terrain de la prévention : les LGBTQIA+, le féminisme et les violences. En face-face avec le réalisateur, les jeunes perdent en spontanéité et semblent réfléchir un peu plus aux commentaires qu’ils vont faire. Les échanges m’ont semblé beaucoup plus policés que les premiers, les jeunes s’auto-censurant. D’ailleurs, par exemple sur les LGBTQIA+, les propos des acteurs du film sont plus empathiques et friendly que ceux que j’entends habituellement. J’ai eu la sensation très nette qu’ils répondaient là où on les attendait, conscients qu’ils devaient se situer dans un espace de parole acceptable et politiquement correct pour #metoo. Un peu déçu, je me suis dit qu’on touchait probablement les limites de l’exercice. Et puis, en y réfléchissant bien, c’est plutôt de façon indirecte qu’il convient d’analyser leurs paroles. Finalement que les mecs soient plus vigilants à la teneur de leurs propos, c’est plutôt une bonne chose. En fait, le film prouve clairement que l’absence du groupe les rend plus timorés sur des sujets où ils mesurent, enfin, le risque d’être jugés. Leurs témoignages gênés, leurs silences, illustrent en creux l’importance du boy’s club, l’influence déterminante du groupe de pairs dans le fait de motiver et d’assumer des propos ouvertement LGBTphobes, sexistes, voire anti-féministes. Le groupe permet de surjouer une masculinité toxique qui conforte les stéréotypes et surtout les protège ! Fort de cette lecture, le film a repris de l’intérêt pour le professionnel que je suis. Je me suis imaginé en train de projeter ces extraits pour interroger les groupes et analyser leurs réactions. Je précise que je vois toujours les jeunes en groupe à la différence du réalisateur. Et ça change beaucoup de choses. La question essentielle à poser aux ados est « sommes nous pareils en groupe ou seuls ? » Forcément, à la fin du film, je n’étais pas aussi enthousiaste que Laurent et Camille sur un changement profond chez les petits mâles et l’émergence d’une vague féministe et LGBTfriendly masculine chez les ados. Les changements dans l’expression de la masculinité, on les perçoit mais pour l’instant, ils prennent vie surtout dans la sphère très privilégiée des stars, dans certains milieux sociaux-culturels ou communautés, comme celle du jeune trans qui témoigne dans le film et qui est déjà hyper conscientisé. Certes, j’ai une tendance à voir le verre à moitié vide, là où les Froidevaux-Metterie, ont préféré s’attacher à celui demi plein. Ils sont probablement plus optimistes que moi et c’est tant mieux ! Pour conclure, « les petits mâles » peut avoir un intérêt pédagogique non négligeable de par la diversité des sujets abordés et peut servir de support au débat sur cette fameuse expression du genre masculin, que nous nous devons d'interroger pour nous attaquer vraiment aux violences sexistes et sexuelles. Dr Kpote ​ ​

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